Bonrepos-Riquet 5 novembre 2017

      Commentaires fermés sur Bonrepos-Riquet 5 novembre 2017

Un rendez-vous en automne, Bonrepos-Riquet, le 5 novembre

La sortie prévue le 22 octobre à Penne et Bruniquel a dû être annulée, Roselyne étant indisponible. Elle est donc reportée le 5 novembre au château Bonrepos-Riquet à l’occasion des huitièmes journées des plantes.

Le château est situé non loin de Gragnague dans la banlieue toulousaine. Il fut acheté par Pierre-Paul Riquet alors qu’il dirigeait les travaux de construction du canal du Midi et arpentait les hauteurs de la Montagne Noire pour y découvrir le réseau hydraulique qui alimenterait le canal. Le château est très bien placé, en hauteur, bien orienté, entouré de jardins. L’orangerie est une construction de briques avec une architecture de voûtes remarquables. Le bâtiment lui-même est un exemple d’architecture baroque : hautes fenêtres, escalier de pierre, vastes salles. Cet ensemble demanderait cependant une réhabilitation qui semble nécessaire. Il ne faisait pas très chaud, il avait plu la veille, mais là, nous avons eu de la chance, la pluie s’était arrêtée. Il y avait des plantes et des décorations de jardin.
Au début de notre visite, une jeune femme nous a proposé une tisane de plantes bio : elle fut la bienvenue, car il faisait un petit vent frisquet. À côté de plantes diverses, de fleurs, d’arbustes et de légumes, un stand nous proposait des sculptures en métal pour orner le jardin : des sculptures vivantes qui tournaient avec le vent, coccinelles, papillons et autres escargots. Il y avait aussi un stand de la LPO : c’est une association que j’aime bien ; avec elle, j’ai appris beaucoup de choses sur les oiseaux et les insectes utiles au jardin. Non loin de là, on pouvait aussi voir des producteurs de safran que travaillent à Montredon – Labessonnié et dont vous pouvez visiter les installations un dimanche d’octobre lors de la récolte du safran. Nous avons aussi vu des fabricants de nichoirs et d’hôtels à insectes.
Dans l’orangerie, il y avait plus bizarre : on pouvait entendre les plantes chanter… si, si, je vous assure, les fleurs chantent, les arbres pleurent, bref, les plantes vivent ; étonnant non ? Nous avons déjeuné à l’Auberge de Gragnague, une petit restaurant sympathique et un repas délicieux où Anne-Marie Bouzou a soufflé une bougie d’anniversaire. Et notre visite avait eu les honneurs de la presse !

Claudine Crusem