Toulouse 17 mars 2019

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Une ville en hiver, Toulouse le 17 mars

Il pleuviotait et il soufflait un petit vent frisquet lorsque nous nous sommes retrouvés place
du Capitole.

 

 

 

 

 

Le nom de Toulouse viendrait d’un mot ibère « tol » qui signifiait « gué », Toulouse étant le
premier gué sur la Garonne depuis son embouchure. Au premier siècle, Toulouse devient
romaine, le forum se trouvait place Esquirol. Dès 1189, la ville devient une démocratie
participative avec Raymond V et les Capitouls. C’est de cette époque que datent les
couleurs de la cité : rouge, couleur de Raymond V, et noir, couleur de l’abbé de St-Sernin.
Nous nous sommes promenés jusqu’à la basilique qui tient une place majeure sur les
nombreux chemins de Compostelle.

Nous sommes ensuite allés jusqu’aux Jacobins. L’église fut construite par les Dominicains
(les « chiens de Dieu ») qui devaient ramener les hérétiques cathares à la « vraie foi ». Et
c’est là que se trouve le tombeau de saint Thomas d’Acquin. En retournant au Capitole,
nous nous sommes arrêtés dans la cour de l’hôtel d’Assézat, un des nombreux hôtels
pasteliers qui datent de l’époque bénie du temps où notre région a fait sa fortune avec
le pastel. C’est depuis qu’on parle du pays de Cocagne, ce pays où il fait si bon vivre !

Nous avons ensuite visité le Capitole depuis la cour Henri IV jusqu’à la salle des Illustres
en passant par le grand escalier, la salle Henri Martin sur un tableau duquel on peut

 

 

 

 

 

reconnaître Jean Jaurés. Grâce à notre guide, nous avons pu pénétrer dans la salle du
conseil municipal, et même nous asseoir à la place de ses membres !

Après le déjeuner, nous sommes allés jusqu’aux Abattoirs où avait lieu l’exposition « Picasso et la guerre civile espagnole ». Cette exposition regroupait des photos et des tableaux montrant la Retirada des artistes de l’exil espagnol autour de Picasso et Guernica. Toutes ces oeuvres expriment la lutte et la résistance contre la dictature de Franco.

Après cette journée bien remplie, nous sommes revenus à Albi en étant certains que
nous reviendrions à Toulouse, car nous sommes loin d’avoir tout vu !