En ce matin du dimanche du 13 juin, c’est au grand théâtre des Cordeliers que nous nous sommes retrouvés pour visiter le premier « Salon du costume historique ».
Costumiers, créateurs, organisateurs d’événements costumés, passionnés de reconstitution présentent leurs créations. Beaucoup de gens en costumes divers déambulent entre les différents stands où l’on peut obtenir tous les renseignements souhaités avec beaucoup de bienveillance de la part des intervenants et même acheter le costume historique de ses rêves. Ici, un magnifique hussard du 7e régiment nous présente son épouse vivandière qui, avec une autorisation spéciale, vend de l’alcool fort et du petit matériel aux militaires ainsi que du vinaigre pour désinfecter l’eau de boisson. Là, un Henri IV plus vrai que nature nous débite son boniment. On peut acheter dentelles, escarcelles, aumônières, bijoux, bonnets, robes, chapeaux, chaussures… de fidèles reproductions d’objets de diverses époques.
Au début la botte était à bout pointu, pouvant aller autant au pied droit qu’au pied gauche. Les militaires voulant se faire de l’argent, vendaient leur bottes. Les bottes militaires sont devenues ensuite à bout carré, ceci afin de les différencier et d’empêcher cette vente. Talons rouges : les personnes qui ont le droit de rentrer dans la chambre du roi
A midi, un bon déjeuner à la brasserie du Parc toute proche nous a permis de nous reposer avant de nous remettre en route vers le musée Toulouse Lautrec.
Plus de 200 œuvres sont présentées au musée Toulouse-Lautrec, dans le cadre de sa nouvelle exposition temporaire intitulée « Montmartre, fin de siècle » Peintures, aquarelles, pastels, dessins, affiches ou encore journaux… Avec notre guide, nous découvrons cette très belle exposition de la collection Weisman & Michel consacrée aux années 1880 à 1916 venant de Palm Beach en Floride. Steilen nous amuse avec ses chats, Lautrec et Charles Maurin nous font revivre Loïe Fuller, Ibels nous montre des clowns et Albert Guillaume des illustrations de chansons montmartroises.
Une salle est consacrée presque entièrement à Suzanne Valladon, d’abord modèle de grands peintres puis femme-artiste parmi un monde d’hommes. Nous apprenons qu’elle a eu un fils : Maurice Utrillo.
La dernière salle est dédiée aux femmes. Là, des représentations de femmes « convenables » flirtent avec des portraits d’autres femmes un peu moins respectables, le tout d’une facture aussi diverse qu’intéressante.
Je n’oublierai pas la guide exceptionnelle qui nous a fait parcourir avec talent les diverses salles de l’exposition. Une bonne journée sous un soleil radieux ! Claudine